... La Croix Recommended for you. Mais que l’Europe peut-elle faire d’autre ? En s’attaquant au sujet délicat des abus sexuels au sein de l’Église, le réalisateur à la carrière multiforme, savait-il qu’il allait déclencher une telle tempête ou a-t-il été dépassé par les événements ? L’apôtre Paul reconnaît que c’est la grâce de Dieu qui lui a permis de traverser toutes ses épreuves, à commencer par la prison. L’important pour moi était de raconter l’intimité d’hommes meurtris dans leur enfance. On ne saura rien des questions qu’ils ont pu se poser, de leur probable volonté de bien faire même si elle a pu être erronée. De ce point de vue, le réalisateur de Sous le Sable et de Huit femmes fait incontestablement la preuve de son talent de cinéaste et signe l’un de ses films les plus aboutis. À la froideur et la sécheresse des échanges de mail entre Alexandre (Melvil Poupaud), grand bourgeois plutôt réservé, et le diocèse succède la colère et la furie de François (Denis Ménochet), bien décidé à bousculer l’institution, puis l’émotion d’une vie brisée avec Emmanuel (Swann Arlaud) dont le témoignage contribue à le libérer de ses chaînes. Aides à domicile. Le procès du cardinal Philippe Barbarin, à peine refermé, c’est au tour de la fiction de prendre le relais afin de mettre en lumière l’affaire qui a conduit à mettre en accusation la hiérarchie catholique. Je regrette beaucoup cette dernière scène qui ne peut qu’induire une confusion entre la perversion et la lâcheté de certains et la foi en un Dieu qui n’est en rien responsable des actes de certains. Découvrez notre critique ! Le dernier long-métrage de François Ozon, Grâce à Dieu, se glisse au plus près du réel pour relater une sombre affaire de pédophilie au sein de l’Eglise.Saisissant. En quoi Dieu est-il responsable de la perversion de ces hommes, de la lâcheté du clergé ? Le film-enquête de François Ozon, en donnant chair aux victimes du père Preynat et à leurs blessures intimes, apporte une contribution sensible au scandale des abus sexuels dans l’Église. Des faits désormais connus. Choisie bien en amont, elle répond davantage aux impératifs du circuit cinématographique qu’au calendrier judiciaire. Il faut regretter que le réalisateur fasse apparaître les hommes et femmes d’Église comme des figures hiératiques, sans épaisseur, en apparence seulement soucieuses de leur tranquillité et du qu’en-dira-t-on. Le psychologique et le spirituel. Parfaitement construit et interprété, croisant le thriller et le film intimiste, il nous embarque pendant plus de deux heures au cœur des tourments vécus par ces anciens scouts, abusés dans leur enfance par le père Preynat, au moment où ils décident de vaincre le poids du silence. Le « soft power » d’un continent riche et... Accueil des réfugiés. Après les prétoires, les salles obscures. Guillaume Goubert, directeur de la rédaction : « Grâce à Dieu » a les grandes qualités évoquées ci-contre et mérite d’être vu. J’ai vu le film de François Ozon, film assez long mais intéressant et sans doute très bien documenté (lire la critique de la Croix ci-dessous). Et François Ozon ajoute du mal au mal. Le « soft power » d’un continent riche et désarmé est un concept séduisant mais pas très réaliste. Au départ, le cinéaste cherchait à faire un film sur la fragilité masculine lorsqu’il a croisé cette actualité. ... (lire la critique de la Croix ci-dessous). Accueil; Culture « Grâce à Dieu » de François Ozon, la voix des victimes. La cour d’appel de Paris a rejeté mercredi 26 juin le recours du père Bernard Preynat qui demandait la suspension... Véronique Cayla et Éric Toledano, un tandem pour pacifier les Césars, « Isabelle Huppert, message personnel », au cœur du mystère Huppert, Festival de Saint-Sébastien, un « feu de joie dans le noir », Festival de Saint-Sébastien : « Les salles de cinéma qui fermeront ne rouvriront plus », Les obsèques de Michael Lonsdale diffusées sur KTO le 1er octobre, Sentimental, mélancolique et bouleversant : les sorties cinéma du 23 septembre 2020, Sur YouTube, une chaîne pour décrypter les rapports entre cinéma et politique, « Sing me a song », lumières bleues au Bhoutan, © 2020 - Bayard Presse - Tous droits réservés - @la-croix.com est un site de la Croix Network, Fin de l’enquête sur l’assassinat du père Hamel, Dépenser vite et fort : un budget 2021 de relance et de déficits, Procès des attentats de janvier 2015 : « L’énorme regret » d’un chef du renseignement, Canicule : le rafraîchissement arrive enfin par le nord-ouest, Cynthia Fleury : « Ne pas soutenir le soin, c’est ruiner la solidarité », Courances, un « jardin d’eau » sans cesse réinventé, Transition au Mali, les militaires gardent la main, États-Unis, 20 morts dans une fusillade à caractère vraisemblablement raciste au Texas, L'enquête russe revient empoisonner Donald Trump au Congrès, Pierre Rosenberg fait don de sa collection au futur musée du Grand Siècle, Accusations d’antisémitisme : Stéphane Bern défend l’écrivain Pierre Loti, En Guinée, l’archevêque de Conakry dénonce l’expropriation abusive des domaines de l’Église, Olivier Giroud : « Jésus est avec moi sur le terrain », Instrument de travail pour le Synode 2019 sur l’Amazonie, Le film « Grâce à Dieu » peut continuer à être diffusé en VOD, DVD et à l’international. Il pense d’abord en faire une pièce de théâtre, puis un documentaire avant de se tourner vers la fiction. Enfin, dernière et principale réserve, le titre du film. La croix que nous sommes appelés à prendre est toujours accompagnée de la grâce de Dieu et de son œuvre dans nos cœurs. « Je n’ai rien inventé concernant les faits proprement dits, explique-t-il. Une forme souhaitée par les intéressés eux-mêmes « qui avaient déjà fantasmé un film dans l’esprit de Spotlight, de devenir des personnages de fiction, incarnés par des acteurs connus », raconte François Ozon. Il est critiquable d’avoir utilisé les noms de personnes réelles mélangés à des patronymes de fiction. « Grâce à Dieu » de François Ozon, une manipulation. Il évoque aussi bien le déni de certaines victimes comme de certains parents, le sentiment de culpabilité de ceux qui n’ont pas parlé, les débats entre les victimes elles-mêmes sur le sens de leur action – « On ne fait pas ça contre l’église mais pour l’église », explique Gilles (Éric Caravaca) l’un des fondateurs de l’association – ou la place du pardon dans leur démarche. Mais on est aussi en droit d’émettre plusieurs réserves. La Croix; le 28/02/2019 à 11:15; Lecture en 1 min. Bouleversé par les témoignages des victimes trouvées sur le site de l’association, il s’est rapproché d’elles et de leurs entourages pour en savoir davantage sur leurs blessures intimes. Découvrez les 34 critiques de journaux et des revues spécialisées pour le film Grâce à Dieu réalisé par François Ozon avec Melvil Poupaud, Denis Ménochet, Swann Arlaud, Eric Caravaca. Mais en donnant chair aux victimes, à leurs blessures intimes, au poids de la parole et de ses effets dans l’intimité familiale, à leurs questionnements sur la foi, François Ozon démontre avec brio toute la puissance de la fiction pour rendre sensible et tangible le sujet des abus sexuels dans l’Église. Centré sur les victimes du père Preynat et leur combat pour « libérer la parole », le film de François Ozon ne révèle d’ailleurs rien que l’on ne sait déjà ou qui n’ait été dit lors des audiences. » Athée, il estime ne pas avoir fait un film à charge contre l’Église mais avoir tenté de « montrer ses contradictions et la complexité de cette affaire ». En aucun cas, quelle que soit la position des pervers en question, ces actes ne devraient être dissimulés, restés impunis et passés sous silence. Après un Ours d’argent au festival de Berlin et deux référés en justice pour obtenir le report de sa sortie, le nouveau long métrage de François Ozon consacré à l’affaire Preynat sort mercredi 20 février dans près de 300 salles, donnant aux spectateurs l’occasion de se forger leur propre opinion. Hubert de Torcy, François Ozon oppose ainsi la logique des victimes qui repose sur le besoin de vérité et de justice à celle de l’Église fondée sur la miséricorde et le pardon, illustrée par cette scène glaçante où Alexandre est invité à prier avec le père Preynat. L’Europe de la défense. Tribune ... Retrouvez dans La Croix un entretien avec François Ozon, qui s’explique sur sa démarche. Ce contexte particulier ne doit pas nous faire oublier que Grâce à Dieu est aussi et avant tout une œuvre cinématographique et doit être jugée comme telle. Dieu n’est pour rien dans la pédocriminalité. Grâce à Dieu est un film dramatique franco-belge écrit et réalisé par François Ozon, sorti en 2018.. Il s'agit d'une œuvre de fiction inspirée de l'affaire Bernard Preynat.Le film relate le combat judiciaire mené par des victimes d'abus sexuels sur mineurs dans l'Église.Les noms des protagonistes du diocèse de Lyon ont été conservés mais ceux des victimes ont été changés [1 François Ozon qui n’a pas rencontré les autorités catholiques et a dû tourner les scènes d’église en Belgique et au Luxembourg faute d’autorisation, revendique d’avoir fait un film du point de vue des victimes. Aucune scène n’est inutile dans un film dont tout le casting est remarquable. Fernando Meirelles signe pour Netflix un film mettant en scène une rencontre fictive entre Benoît XVI et le cardinal... Véronique Cayla et Éric Toledano, un tandem pour pacifier les Césars, « Isabelle Huppert, message personnel », au cœur du mystère Huppert, Festival de Saint-Sébastien, un « feu de joie dans le noir », Festival de Saint-Sébastien : « Les salles de cinéma qui fermeront ne rouvriront plus », Les obsèques de Michael Lonsdale diffusées sur KTO le 1er octobre, Sentimental, mélancolique et bouleversant : les sorties cinéma du 23 septembre 2020, Sur YouTube, une chaîne pour décrypter les rapports entre cinéma et politique, « Sing me a song », lumières bleues au Bhoutan, © 2020 - Bayard Presse - Tous droits réservés - @la-croix.com est un site de la Croix Network, Fin de l’enquête sur l’assassinat du père Hamel, Dépenser vite et fort : un budget 2021 de relance et de déficits, Procès des attentats de janvier 2015 : « L’énorme regret » d’un chef du renseignement, Canicule : le rafraîchissement arrive enfin par le nord-ouest, Cynthia Fleury : « Ne pas soutenir le soin, c’est ruiner la solidarité », Courances, un « jardin d’eau » sans cesse réinventé, Transition au Mali, les militaires gardent la main, États-Unis, 20 morts dans une fusillade à caractère vraisemblablement raciste au Texas, L'enquête russe revient empoisonner Donald Trump au Congrès, Pierre Rosenberg fait don de sa collection au futur musée du Grand Siècle, Accusations d’antisémitisme : Stéphane Bern défend l’écrivain Pierre Loti, En Guinée, l’archevêque de Conakry dénonce l’expropriation abusive des domaines de l’Église, Olivier Giroud : « Jésus est avec moi sur le terrain », Instrument de travail pour le Synode 2019 sur l’Amazonie, Sur Netflix, deux papes, entre fiction et réalité. Construit autour de trois personnages, Alexandre, François (Denis Ménochet) et Emmanuel (Swann Arlaud), le film nous fait vivre la difficulté des victimes à parler, le soulagement mais aussi la violence que provoque cette libération de la parole, notamment dans l’entourage, ainsi que les conflits que cela entraîne avec leur foi lorsqu’ils sont encore croyants. D’une précision quasi-documentaire, le film déroule l’enchaînement des événements depuis la démarche solitaire entreprise en 2014 par Alexandre, fervent catholique et père de cinq enfants, auprès du diocèse de Lyon et du cardinal Barbarin pour obtenir la destitution de ce prêtre, jusqu’à la création de l’association La Parole libérée et aux plaintes en justice déposées à la fois contre le père Preynat et les autorités du diocèse de Lyon pour avoir couvert ses agissements. Magnifiquement construit et interprété, ce film récompensé d’un Ours d’argent à Berlin, est sans doute le plus abouti de son réalisateur. Construit en trois parties, comme un passage de relais entre trois victimes principales – Alexandre, François et Emmanuel – le film change de registre à chacune d’entre elle. Dans toutes les institutions, églises, gouvernements, armées, justice, les dirigeants couvrent les actes infamants de leurs subordonnés, au nom de l’image de ladite institution. La déplorable phrase du cardinal Philippe Barbarin – « La majorité des faits, grâce à Dieu, sont prescrits », le 15 mars 2016 – a fait du mal. L’Europe de la défense. L’horreur de tels actes à l’égard d’enfants jeunes est abominable et devrait être immédiatement condamnable tout comme le refus du clergé, au plus haut niveau, de reconnaître et de punir très sévèrement ces actes. La vie spirituelle n’est pas un... © 2020 - Bayard Presse - Tous droits réservés - @la-croix.com est un site de la Croix Network, Fin de l’enquête sur l’assassinat du père Hamel, Dépenser vite et fort : un budget 2021 de relance et de déficits, Procès des attentats de janvier 2015 : « L’énorme regret » d’un chef du renseignement, Canicule : le rafraîchissement arrive enfin par le nord-ouest, Cynthia Fleury : « Ne pas soutenir le soin, c’est ruiner la solidarité », Courances, un « jardin d’eau » sans cesse réinventé, Transition au Mali, les militaires gardent la main, États-Unis, 20 morts dans une fusillade à caractère vraisemblablement raciste au Texas, L'enquête russe revient empoisonner Donald Trump au Congrès, Pierre Rosenberg fait don de sa collection au futur musée du Grand Siècle, Accusations d’antisémitisme : Stéphane Bern défend l’écrivain Pierre Loti, En Guinée, l’archevêque de Conakry dénonce l’expropriation abusive des domaines de l’Église, Olivier Giroud : « Jésus est avec moi sur le terrain », Instrument de travail pour le Synode 2019 sur l’Amazonie. Un film utile même si on peut regretter que le cinéaste n’ait pas cherché à entrer avec la même rigueur dans la complexité de la réponse de l’institution, faisant du cardinal Barbarin un personnage secondaire et désincarné. Le voilà enfin sur les écrans ce film qui concentre depuis quelques semaines l’attention médiatique. Terrorisé par l’idée de les trahir, le réalisateur se tient durant tout le film au plus près de la réalité, jusqu’à restituer dans une première partie en voix off les échanges par mail entre Alexandre, incarné par Melvil Poupaud, et les responsables du diocèse, dont le cardinal Barbarin (François Marthouret) et Régine Maire (Catherine Erhel), chargée de l’accueil des personnes en souffrance dans le diocèse. Attendu en salles le 20 février, le film du réalisateur François Ozon retrace avec un souci quasi-documentaire le combat des victimes du père Preynat pour « libérer la parole » et porter l’affaire devant la justice. Accueil; Culture « Grâce à Dieu » ou la puissance de la fiction. Ce que je reproche à ce film, ce sont les dernières scènes ou répliques, lorsque certains veulent renier leur baptême, et surtout la toute dernière scène où le soir, le fils aîné de l’instigateur des plaintes demande à son père si, du fait de cette histoire, il croit toujours en Dieu et que le père ne répond pas comme si sa foi en Dieu n’existait plus. « Je voulais montrer des hommes qui pleurent », explique le réalisateur dont le point de départ était de faire un film sur la fragilité masculine. La date de sortie, située exactement entre la fin des audiences devant le tribunal correctionnel de Lyon et le jugement, attendu le 7 mars, est purement fortuite, se défend le distributeur. « Grâce à Dieu ». Grâce à Dieu, le film que François Ozon lui a consacré sortira en salles le 20 février, après avoir été présenté le 8 au Festival de Berlin, où il a été sélectionné. Malheureusement, de tels faits ne datent pas d’aujourd’hui, ils ont été fréquents et toujours occultés. Le réalisateur, que l’on a connu plus sulfureux, retrace avec un souci quasi-documentaire les faits, depuis la démarche entreprise par Alexandre Hezez en 2014 auprès du diocèse de Lyon afin d’obtenir la révocation du prêtre, jusqu’à la création avec François Devaux de l’association La parole libérée et leur décision de porter l’affaire sur la place publique. Concours de circonstances ou pas, sa sortie fixée peu après la fin du procès intenté au cardinal Barbarin et à la veille du sommet convoqué sur ce sujet par le pape à Rome en a fait un élément du débat et un sujet à controverse. Dieu n’est en rien responsable des actes de certains. CINEMA On est allé voir Grâce à Dieu de François Ozon au Cinéma Le Chambord Officiel !